Enseignement supérieur: création des pôles d’excellence au niveau de l’AES
La mutualisation des résultats de la recherche, à travers la création des pôles d’excellence au niveau de l’AES ...
Le Gouvernement de la république du Niger a annoncé en conseil des Ministres le jeudi dernier avoir alloué un budget de 2 376 930 000 FCFA pour l'acquisition des fournitures scolaires. Cette initiative est salutaire, mais elle ne suffit pas à elle seule pour garantir une rentrée scolaire 2024-2025 réussie et pérenne. En effet, pour bon nombre des acteurs de l'éducation, l'Etat doit plutôt penser à l'amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Aussi, dans la plupart des pays africains les fournitures scolaires ne sont pas pris en charge par le gouvernement. C'est pourquoi il est impératif d’adresser les enjeux suivants pour assurer une rentrée véritablement effective et non simplement politique :
1. Paiement des pécules des enseignants contractuels à terme échu :
Les enseignants contractuels sont au cœur de notre système éducatif. Ils sont aussi les plus nombreux. Le paiement ponctuel de leurs pécules est essentiel pour garantir leur motivation et leur engagement. Des retards de paiement nuisent à leur moral et à la qualité de l'enseignement dispensé.
2. Régularisation des incidences financières et des rappels sur salaires :
De nombreux enseignants attendent encore la régularisation de leurs salaires et des rappels. Il est urgent de remédier à cette situation pour éviter les frustrations et les grèves qui pourraient perturber la rentrée scolaire ou l'année scolaire. l'accalmie observée l'année passée doit continuer pour sauvegarder les acquis.
3. Ouverture des recrutements à la fonction publique :
Le système éducatif nécessite un personnel qualifié et suffisant. L’ouverture des recrutements à la fonction publique permettrait de renforcer les effectifs et de pallier les manques d'enseignants dans plusieurs régions. Aussi ce point constitue une des priorité si non la principale revendication des enseignants contractuels qui entre dix et vingt ans dans le contrat.
4. Recrutement des enseignants diplômés des Écoles Normales et des facultés :
Il est crucial de recruter immédiatement les enseignants fraîchement diplômés afin de les déployer sur le terrain. Cela permettra de combler les postes vacants et d’assurer une couverture éducative optimale.
5. Acheminement des fournitures scolaires à temps :
L'acquisition des fournitures scolaires est une étape, mais leur distribution en temps opportun est primordiale. Les retards dans la livraison de ces fournitures impactent directement la qualité de l'enseignement et l’égalité des chances pour tous les élèves.
6. Finalisation des affectations et des orientations scolaires :
Les affectations des enseignants et les orientations des élèves doivent être finalisées bien avant la rentrée. Des retards dans ces procédures créent des désordres administratifs et affectent le démarrage effectif des cours.
Recommandations supplémentaires :
- Harmonisation des grilles salariales :
Une révision des grilles salariales pour les enseignants est nécessaire pour harmoniser les disparités et renforcer l’équité salariale au sein du corps enseignant ainsi que vis à vis des autres fonctionnaires de l'Etat.
- Assouplissement de la limite d'âge pour le recrutement des enseignants contractuels :
Les enseignants qui ont atteint la limite d'âge mais qui ont servi fidèlement le système éducatif nigérien pendant des années se retrouvent aujourd'hui dans l'incapacité d'être recrutés dans la fonction publique. L'État doit envisager un assouplissement de cette limite d'âge pour ces enseignants, en reconnaissance de leurs années de service et de leur contribution essentielle à l'éducation au Niger. Une telle mesure permettrait de valoriser leur expérience tout en continuant à bénéficier de leurs compétences.
- Création d’un centre de formation pour les proviseurs et censeurs :
Un centre de formation dédié aux proviseurs et censeurs est indispensable pour assurer une gestion efficace des établissements scolaires. Une bonne formation administrative et technique est nécessaire pour ces postes de responsabilité.
- Critères stricts pour la nomination des proviseurs et directeurs :
Il est crucial d’exiger des critères rigoureux pour les nominations à des postes de direction. Les proviseurs et directeurs doivent posséder des compétences administratives solides et une maîtrise des outils informatiques pour diriger efficacement dans le contexte actuel du 21ème siècle.
- Augmentation des salaires des fonctionnaires et des contractuels:
L’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires, y compris une revalorisation salariale, doit être envisagée. Cela contribuera à renforcer la motivation et la performance des agents de l’État.
- Priorisation de l’éducation après la sécurité :
Tout comme au Burkina Faso, l'État doit placer l’éducation juste après la sécurité en termes de priorités nationales. Investir dans l'éducation c'est investir dans l’avenir du Niger.
L'école Nigérienne: Information Education Sensibilisation
INFO FLASH:
Abdoul Magid ISSIA HABIBOU
24/08/2024 à 09h51Et en cet qui concerne la remise du prix de l'excellence pour les meilleurs élèves. Vous saviez bien que cet initiative visent à encourager les excellents du pays ,
Abass Abdou Idé
24/08/2024 à 11h08A quand un plan pour le recrutement des enseignants contractuels à la fonction publique ?
issabarkealmoctar60@gmail.com
26/08/2024 à 14h05C'est tout à fait possible de placer le système éducatif après la sécurité territoriale. Il est aussi important de mettre au point un système rigoureux dans la nomination des proviseur, censeur d'école car la réussite de chaque établissement dépend de la qualité des dirigeants de la dite école . Le suivi et la dénonciation de tout acte non éthique des enseignants, dirigeant d'établissement par les parents d'élèves. L'année dernière étant l'une des années dans lesquelles les enseignants et les comités de USN non connu aucun grève ,le taux de réussite devrait être satisfait, mais non .
Ilia SALIFOU saydou
22/10/2024 à 09h30Très belle iniative de créer un centre de formation continue sur la gestion administrative des établissements. Pourtant, il y a des facultés recements créées à caractère scientifique chargée de cette mission,les Facultés des Sciences de l'Éducation à Tahoua et Zinder. Celle de Tahoua ,option: Sciences de l'éducation orienté les professionnels d'éducation vers le métier d'administration éducative. Il est important, pour le gouvernement du CNSP, d'orienter les proviseurs et censeurs dans cette Faculté pour en bénéficier de cette offre, afin de devenir utile à la communauté éducative et au progrès de humanité.
Ilia SALIFOU saydou
22/10/2024 à 09h30Très belle iniative de créer un centre de formation continue sur la gestion administrative des établissements. Pourtant, il y a des facultés recements créées à caractère scientifiques chargées de cette mission,les Facultés des Sciences de l'Éducation à Tahoua et Zinder. Celle de Tahoua ,option: Sciences de l'éducation orienté les professionnels d'éducation vers le métier d'administration éducative. Il est important, pour le gouvernement du CNSP, d'orienter les proviseurs et censeurs dans cette Faculté pour en bénéficier de cette offre, afin de devenir utile à la communauté éducative et au progrès de humanité.