Alors que le Niger sort d’une année marquée par un combat pour la souveraineté, les enseignants estiment qu’il est désormais temps de se concentrer sur leurs revendications. C’est ce qu’a affirmé Oumarou Samana, Coordonnateur de la Fédération Syndicale de l’Enseignement Secondaire, de l'Enseignement Technique et Professionnel et Technique (FSES/ETP), lors de sa récente intervention télévisée.
« L'année dernière, nous avons compris la nécessité de soutenir le CNSP dans leur lutte pour la souveraineté », a-t-il déclaré. Grâce à cette collaboration, les résultats aux examens de fin d’année ont été nettement améliorés, avec des taux de réussite en hausse. « Cela montre que notre compréhension de la situation a porté ses fruits », a-t-il ajouté.
À l’aube de la rentrée scolaire 2024-2025, qui approche à grands pas, Oumarou Samana appelle à des efforts pour garantir une préparation adéquate. « Nous demandons au gouvernement de mettre en place tous les moyens nécessaires pour cette rentrée, qui est maintenant dans moins d’un mois », a-t-il insisté.
Pour illustrer la situation, le Coordonnateur a comparé le système éducatif nigérien à une maison en construction. « Si je devais comparer, je dirais que Madame la Ministre s’occupe de finir la façade extérieure. Toutes les décisions prises jusqu’à présent concernent l’extérieur du système, mais l’intérieur, c’est-à-dire le bien-être des enseignants, reste à traiter. »
Oumarou Samana a ainsi rappelé que bien que les affectations aient été effectuées, des questions essentielles demeurent, telles que les concours professionnels, les frais de transport des enseignants nouvellement affectés, et le paiement des frais de mémoire pour les enseignants en formation. « Ces problèmes relèvent directement de la compétence de Madame la Ministre, et elle n’a besoin de personne pour les résoudre », a-t-il fait valoir.
Toutefois, certaines revendications nécessitent l’intervention d’autres autorités. « Nos militants ont déjà commencé à manifester, que ce soit à travers des déclarations ou des mouvements dans les régions », a-t-il souligné. Parmi ces revendications figurent le recrutement d’enseignants dans la fonction publique et le paiement des rappels de salaire. « Lors de l’élaboration du budget 2024, une enveloppe de dix-huit milliards a été prévue pour le recrutement dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Le concours pour la santé a déjà été lancé, mais rien n’a encore été fait pour l’éducation », a-t-il déploré.
En conclusion, Oumarou Samana a insisté sur la nécessité de trouver rapidement une solution, en particulier pour les enseignants contractuels frappées par la limite d'âge . « Ces enseignants ont donné leur jeunesse pour faire avancer notre système éducatif. Ils ont formé des milliers de cadres. On ne peut pas, après une simple évaluation, décréter qu’ils ne sont plus efficaces », a-t-il martelé. Faisant un parallèle avec les retraités militaires rappelés comme "réservistes" dans la lutte contre le terrorisme, il a conclu : « Après quarante ans passés à enseigner, ces enseignants doivent être considérés comme des experts, même sans formation initiale. »
Transcription: rédaction de l'école nigérienne (6 septembre 2024)
L'école Nigérienne : Information Education Sensibilisation
Abdoul rahamane
07/09/2024 à 09h24Vive les enseignants
Badamassi Abdou Dere
07/09/2024 à 09h44Bonjour et bonsoir madame je monsieur je vous souhaite une excellente journée. A votre information aujourd'hui tous les peuples nigériens surtout nous les élèves nous sommes très très content. QUE Dieu nous montrera ce jour là en vivant
Ahamed
11/09/2024 à 13h53La rentrée scolaire 2024 2025 ce quand
Michou
19/09/2024 à 21h34La rentrée scolaire 2024 2025 c'est quand ?
Mohamed
20/09/2024 à 23h17La rentrée c'est quand svp ?